Sardaigne : la glande impossible

Alena a perdu son portable et sa carte bleue le premier jour. Je voulais plonger à Maddalena mais le vent était capricieux… on s’est consolé en méditant sur le néolithique. En suractivité pour compenser le stress des objets perdus. Au final… j’ai trouvé où plonger dans des grottes à l’ouest.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre de la Sardaigne. Préparation minimale… L’idée était surtout de glander… de manger des glaces. De se laisser surprendre et de plonger ! Quel bilan en tirer ?

Gare de Golfo Aranci

Les îles Maddalena

Objectif glander : c’est un échec. Nous avons mis un point d’honneur de nous arrêter dans toutes les criques, de se baigner dès que possible et de partir en trek -avec le chien- sur Caprera, une île de l’archipel jadis achetée par Garibaldi pour profiter de sa retraite. Nul doute que l’homme avait le goût pour la nature et la grimpette.

Bon… aucun regret. On se reposera quand on sera mort.

Plage, randonnée, plage, randonnée etc.

Manger des glaces : c’est une réussite ! Une telle réussite que c’est en mangeant une glace qu’Alena a perdu ses affaires (cf. « Se laisser surprendre). Nous en avons mangé tous les jours. Délicieuses… malgré l’amertume de cette triste aventure.

Se laisser surprendre : cf. « Manger des glaces ».

Plonger : un échec cuisant… le Mistral balayait les côtes. Il était impossible de plonger de de bonnes conditions.

De Santa Teresa à Alghero

Glander : c’est un nouvel échec. Nous avons balayé la côte du Capo Testa à Alghero en passant par Costa Pardiso, Sintino, Porto Torres Sassardi et notre point de chute : Castelsardo.

Dans la pampa du nord de la Sardaigne

Manger des glaces : c’est une réussite frustrante… peu de bonnes glaces trouvées sur la route à l’exception d’Alghero.

Se laisser surprendre :

Oui ! par le charme d’Alghero. Superbe ville fortifiée où le Catalan, langue officielle au côté de l’Italien, garde une place de choix.

Castelsardo mérite entièrement le détour, si ce n’est le séjour, tant elle ressemble en plus grand aux villes de Cinque Terre.

Castelsardo… au loin !

Enfin je ne m’attendais pas à me laisser happer par l’intérêt des nuraghes. Il est émouvant de voir ces monuments de pierre, si bien agencées, tenir sur place depuis si longtemps malgré les intempéries et les invasions. Je pense avoir regardé tout YouTube concernant la culture nuragique et, par extension, la chute des peuples de l’âge de bronze.

L’âge de bronze… à l’épreuve du temps

Plonger : une réussite ! Les côtes de l’ouest étaient un peu moins touchées par le Mistral. J’ai pu plonger au nord d’Alghero dans la grotta di Falco et d’autres cavités de la côte. Des stalactites, un congre, une écrevisse et un colonie de poulpes… cela suffit à mon bonheur.