Vietnam. On parcourt le pays du nord au sud en commençant donc par le Tonkin (aujourd’hui appelé Bac Bo mais Tonkin c’est plus joli… un brin colonialiste aussi mais bon… c’est quand même plus joli), une région prisée par Tintin lui même même s’il n’y a jamais mis les pieds. Plus de news sur l’Annam (où l’on se trouve actuellement) et le Cochinchine dans un prochain post.
Coeur, anus et marchand de sable
Connaissons-nous vraiment le Laos? Pas vraiment… Juste une grosse semaine dans ce pays c’est vraiment très court. Nous nous sommes limités à visiter le centre, entre Luang Prabbang et Vientiane. Un parcours touristique très classique qui exclut un nord très pauvre (on l’a juste traverse en bus) et les plaines du sud… sûrement magnifiques mais pas très riches non plus.
La Thaïlande en motocyclette
Le nord de la Thaïlande est une région tourmentée. En cette saison le soleil cogne vraiment très fort. La nature use et aspire tout jusqu’à l’auto-digestion : les forets brûlent, les cours d’eau s’évaporent et notre énergie disparaît… Le soleil est partout. Il envahit tout. Tout? non… Chiang Mai, un îlot prospère de 200 000 habitants (1,5 million la journée) résiste encore et toujours à l’envahisseur. C’est dans ce camp retranché que nous terminons notre séjour.
Birmanie : bulles d’atmosphère
Un bon arbre peut loger dix milles oiseaux
Proverbe birman
Parfois les photos ne suffisent pas. Il y a une ambiance, des goûts, la chaleur, « le bruit et les odeurs »… Quand je me suis demandé le premier mot qui me venait à l’esprit en pensant à la Birmanie c’est « générateur!« qui me semblait le plus approprié. Des générateurs il y en a partout dans les rues, surtout à Yangon, pour remédier aux trop fréquentes coupures d’électricité.
Les lacs Inle et Sankar
Superbe lac naturel cerné de montagnes. Comme à Bagan il y fait vraiment très chaud cette saison… La végétation brûle dans les montagnes et les buffles bullent dans les canaux.
Bagan ou les mille et une pagodes
En débarquant les enfants vous prennent par la main (au sens propre) et quémande, l’œil implorant, un petit billet pour manger: « Money money!!… Argent, dinero! ». On sent qu’ils ont l’habitude. Ils sont doués et savent parler à votre portefeuille. C’est toujours irritant d’être perçu comme une vache à lait mais ces gamins n’ont vraiment rien…