Escale printanière à Stockholm

Stockholm au printemps! Quand de légers rayons de soleil tutoient l’horizon des nuits claires. Ma dernière visite remonte à 2004. Je vivais en Suède et c’était à la même saison. L’occasion de prendre un vol pas cher et de retourner dans cette ville marquée par le tranquillité ordonnée des villes nordiques.

Le cul, la dame et le cygne

L’ambiance d’une ville est en partie conditionnée par sa géographie. Si d’autres paramètres rentrent en compte (ressentis émotionnels, culture locale etc.) la géographie est l’un des rares « facteurs d’ambiance » objectif que l’on ne peut pas changer. Stockholm c’est 14 îles et 57 ponts lovés dans un archipel au bord de la mer Baltique. L’eau est omniprésente… les locaux pêchent; d’autres mouillent leurs bateaux miniatures ou s’amusent devant une magnifique tripotée de cygnes. Parfois on croise un gars isolé qui rame dans sa barque. Plus loin un paquebot. Où vont-ils? Peu importe… l’eau c’est plat et ça apaise. Elle est partout et permet d’une île à l’autre de s’inventer d’alléchantes perspectives pédestres.

La arcades près de la mairie

Le Stockholm printanier est une luminosité! Question de latitude… Une luminosité typique des villes nordiques avec un ciel bleu clair d’une faible mais magnifique intensité. Un peu comme si notre perception traditionnelle des couleurs passait au filtre instragram…

Petits bateaux à Skeppsholmen

Le centre de Stockholm n’est pas excessivement grand et il est possible d’avoir un aperçu honorable de la ville le temps d’un gros week-end.

Incontournable, Gamla Stan est le centre historique de la capitale. Quelques ruelles étroites typiquement médiévales mènent aux principaux sites historiques comme la cathédrale, le Palais Royal et le musée Nobel. A l’ouest, sur l’île Kungsholmen, l’Hôtel de ville (Stadhuset) offre une superbe perspective sur Gamla Stan.

D’une île à l’autre les ambiances changent:

• Au nord Norrmalm est un grand quartier essentiellement commerçant et résidentiel que je n’ai pas vraiment apprécié. Les rues sont longues et assez droites pour donner l’impression d’aller nulle part… la promenade jusqu’à la petite colline du Parc de l’Observatoire est tentante mais la vue sur la ville n’est pas extraordinaire.
• J’ai largement préféré m’attarder dans les quartiers festifs -et un tantinet Hipster!- de Södermalm. On trouve pas mal de bars le long de Götgatan et dans les rues adjacentes. Cette île à un petit coté East Village…  même si je concède que le rapprochement entre les New-York et Stockholm demande un petit effort d’imagination.
• Incontournable également les petites îles bucoliques de Skeppsholmen et Kastellholmen ainsi que Djurgården. Ici c’est la campagne dans la ville. Le silence aussi… toujours très étrange dans une grande ville. A Djurgården se trouvent le musée Vasa, l’un des plus célèbres de la ville, ainsi que le parc zoologique de Skansen où l’on peut voir ours, élans etc. et une tripotée d’animaux des contrées nordiques.

La balade sur ces îles est classique mais offre une belle perspective des centres névralgiques de la capitale.

Chouette vue sur Gamla Stan

Stockholm est une ville de saison. De l’eau jusqu’au ciel au printemps tout est bleu… en hiver la baie se transforme en glace et le soleil en fainéant. Couleurs d’hiver et fraiches températures sont les ressorts d’une ambiance que j’imagine plus sombre et qui attise ma curiosité. La prochaine fois j’irai en hiver.

L’article contient un lien sponsorisé