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Katmandou Capital City

A peine sorti de l’aéroport les taxis piaillent de concert avec le ronronnement des pots d’échappement. Klaxons, chaleur urbaine, odeurs typiques et proximité des corps… en arrivant à Katmandou on comprend vite que l’Inde n’est pas très loin. Coincée au fond d’une vallée la capitale népalaise est effectivement très polluée, pas franchement propre et grouillante de monde: en 1991 Katmandou comptait 427 000 habitants alors qu’on en recense plus d’un million aujourd’hui! La ville est notamment bordée par le Bagmati, une rivière dont le triste état sanitaire n’altère en rien le caractère sacré pour les Hindous.

La majorité des touristes se rendent à Thamel, le quartier touristique de la capitale, qui s’apparente à un grand Khao San labyrinthique version népalaise. A Thamel les rues sont étroites et la cohue qui y règne rend beaucoup plus prégnante la cohabitation d’univers bigarrés. Des Sadhus aux boutiquiers de babioles en passant par des cireurs, chauffeurs, pédaleurs, restaurateurs, touristes et bouquinistes on y croise de tout. Thamel est un endroit de rencontre. Le quartier abrite quelques temples et des marchés en plein air dont les multiples senteurs sont autant d’invitations à la flânerie.

Alors on flâne…

L’avantage de Thamel est sa centralité. On peut facilement rejoindre à pied Durbar Square, l’ancienne rue hippie de Freak street (qui n’a plus vraiment rien de hippie) et la superbe pagode de Swayambhunath. A part l’ancienne ville royal de Patan (dans la banlieue directe de Katmandou) mes balades se sont d’ailleurs limitées à ces quelques endroits. Moins visité le marché géant de Ratna Park -tout près de Thamel- vaut clairement le détour. La foule se presse dans cet énorme terre plein autour de quelques échoppes où officient magiciens, forains et vendeurs à la sauvette. Il y a des vieux manèges, des échoppes et un festival de bruits qui permettent de se perdre agréablement au milieu d’une tripotée de Népalais.

Katmandu

Malgré son joli nom rares sont les visiteurs qui restent très longtemps à Katmandou. Certes d’autres sites sont à visiter dans la vallée, notamment la pagode de Bodanah et l’ancienne ville royale de Bharatpur, mais la pollution, le bruit et la densité étaient telles que j’ai préférer partir chercher un peu d’air dans un autre endroit.

Je revenais de mon trek. J’ai jeté mon dévolu sur Pokhara.

8 réflexions au sujet de « Katmandou Capital City »

  1. Un récit qui nous donne l’impression d’y être et des photographies qui ne font qu’accentuer ce sentiment. Merci pour cette jolie découverte :)
    Je ne connais pas (encore!) le Népal, mais pour sur, ca donne grandement envie d’aller s’y aventurer !
    A rajouter sur la liste!

  2. J’imagine que lorsque tu es arrivé, tu avais l’impression d’arriver dans un autre monde même si tu as pas mal voyagé.

    J’ai été à Kao san et j’aimerais bien voir la version népalaise. Presque toutes les villes ont leur quartier touristique.

  3. En fait j’ai trouvé que Thamel était un petit mélange entre une petite ville indienne (le bruit, la densité etc.) et Kao San (des boutiques et restos un peu partout). Un quartier très touristique effectivement et sympa juste pour quelques jours.

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