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New-York : croque ta Pomme!

Each man reads his own meaning into New York

Meyer Berger

Un réveil surprise et un vol pour New-York! Kidnappé au levé du lit pour s’envoler avec les représentants mâles de la famille vers la grosse pomme. On n’a pas tous les jours 30 ans…

Quatre jours pleins à New-York, au cœur de cette ville surprenante par sa taille et ses hauteurs. Quatre jours qui ont à peine suffit pour couvrir tout Manhattan. Entre les footing à Central Park, le shopping chez Macy’s et les sorties à Est Village… il y a déjà de quoi vous programmer des journées bien remplies. Je me cale donc le Guggenheim, Harlem et le Bronx derrière l’oreille pour une prochaine fois…

Plus qu’un planning précis je préfère me souvenir des impressions…

Alors comme certains posts précédents je me lance au jeu de la notoriété spontanée. Ma première image de New-York c’est… comme ça sans trop réfléchir… : des escaliers de secours!

Hum.. pour un premier voyage il aurait sans doute été plus logique de citer un building, les lumières de Time Square ou les myriades de taxis jaunes. Pas de problème… ces clichés sont aussi bien présents dans la réalité que dans les films ou nos imaginaires. Mais l’incalculable foison d’escaliers de secours plantés sur les murs camarades… je ne les avais tout simplement pas prévu. Donc surprise. Pas prévu non plus les réservoirs d’eau en bois sur les toits, les jeans Lewis à 45$, l’insupportable tête d’intello-sportif d’Anderson Cooper et l’existence même du Strawberry Field. New-York c’est des « Cops » à chaque coin de rue, le Réservoir de Central Park, les gargouilles du Chrysler Building et les magasins de Soho. Finissons par l’hypothétique question à 3 francs du building préféré : je répondrais sans hésiter le Woolworth Building dans le Financial district… une savoureuse touche d’architecture cathédrale pour une hauteur « torticoliesque ».

NewYork

Un football américain… un sport très show!

Le football américain. Comment exporter un jeu pareil? Je crois que c’est impossible… Non seulement le football américain est un jeu complètement un peu chiant mais c’est surtout le public qui n’est pas exportable.

Contexte.

Dernier jour avant le retour: les Jets de New-York affrontent les Jaguars de Jacksonville. Le MetLlife Stadium (82 000 places) est plein à craquer pour voir les Jets étriller les petits félins de Floride 32 à 3. Une belle branlée! Passons sur l’analyse sportive de la rencontre car ce sport -apparemment très tactique- est tout simplement imbitable.

FootAmericain

Le spectacle dans les tribunes est en revanche fabuleux! 81 997 personnes avec le maillot de l’équipe locale (plus 3 français sans maillot) qui gueulent dès que la balle va… euh… là où il faut, ça fait très un bel effet. Cet enthousiasme collectif se ressent à tous les niveaux : par ce silence unanimement respecté lors de l’hymne national en début de match ; par le délire commun lors d’un Touchdown ; ou encore la standing ovation au sergent Dakota Meyer – présenté lors d’un temps de jeu – qui a reçu une distinction militaire des mains d’Obama après avoir sauvé la vie à 36 soldats en Afghanistan… On mange, on boit et on discute dans les travées. Le stade a tout pour offrir bonne sortie dominicale entre supporters ou en famille. Pas de hooliganisme.

Sinon il y avait des chouettes pompom girls. Toutes calibrées dans le même moule.

Bref! C’est vraiment perdu dans ce stade qu’on s’aperçoit que les Américains sont des cousins bien éloignés de la vieille Europe. L’enthousiasme collectif et presque innocent pour ce sport haché de pubs tranche radicalement avec l’intérêt sportif qu’il représente (point de vue européen!). Dire qu’on est sur la côte Est à tendance Démocrate… le plongeon vers l’aridité des terres républicaines est une perspective intrigante.

Six heures de vol de Paris à New-York… bagatelle temporelle pour un bout de pomme! Autant conclure avec assurance que de l’autre coté de l’Atlantique…

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